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Mes virées, mes carnets...Bienvenue chez moi. C'est-à-dire nulle part.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 23:19

Elle est bien bonne, celle-là. Des lustres que je ne m'étais connecté ici. La faute à un peu tout. Au "nouveaux" moyens de rendre compte de mes virées, réseaux sociaux, albums... L'impatience de la publication, et celle de recevoir des commentaires, des petits signes d'assentiment. Clins d'yeux lointains. 

Et figurez-vous qu'ici, si on tourne le dos 45 jours, si on s'endort, si on n'écrit plus, on se retrouve caviardé de publicité. 

 

Du coup, chaque fois que je revenais jeter un oeil sur cette petite page de mes aventures, je la trouvais un peu plus taguée de cochoncetés pas montrables et pas souhaitées. Je croyais que c'était définitif. Mais on m'annonce fièrement que je n'ai qu'à écrire quelques lignes pour dissiper cette invasion comme un malentendu. 

Je peux donc conclure : la publicité est donc bien une gêne, presque une punition, en tout cas pas une récompense, puisqu'elle n'apparaît sur cette page que si je néglige cette dernière. Foutre. C'est fait. 

 

En attendant, et moi, et moi, et moi.... 

 

?

 

Un calligramme à soi tout seul, tiens. Ah, tous ces beaux carnets bien ficelés. Rien depuis les Pyrénées, si je ne m'abuse, et je ne m'abuse point. La vérité, c'est qu'au Moyen-Orient en 2010, j'ai bel et bien tenu un carnet. 

 

Alors? Perdu, le carnet? Un introuvable, comme la fameuse version d'Au-dessous du Volcan paumée par un Lowry bouré? 

Non pas. J'ai bel et bien commencé à le recopier. Tard. Mais pas trop tard. Il est toujours là, d'ailleurs, il m'acuse, il est présent, sur un recoin de bureau. Alors? ALORS? 

 

Alors j'ai eu la flemme, la cosse, la grande méchante fainéantise, tout simplement parce que ce carnet, je l'ai raté. Du moins c'est ce que je crois. Ce que je croyais. Je ne sais pas, que vous dire, je l'avais même écrit en toutes lettres à l'époque. Un soir humide à Tripoli peut-être? Je savais que ce carnet-là, il n'avait pas les mêmes formes et courbes et circonvolutions que les autres. Des éclairs, des temps forts, et entre les deux, du vide, ou des hésitations. Malgré tout, il est écrit. Et si le carnet est écrit, c'est qu'il existe. Et si on le lisait, il existerait pour de bon? 

 

Alors? Bon. Soit. Si quelqu'un me lit, qu'il le sache : je le recopierai. 

 

Peut-être même me servirai-je de cette page pour communiquer et ratiociner lors de mes prochaines aventures au Vietnam. On verra. Comme je le dis toujours. On verra. 

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