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Mes virées, mes carnets...Bienvenue chez moi. C'est-à-dire nulle part.

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 21:55

Jour 21, mercredi 29 juillet 2009, 08h10, avec Flash-Back ou résumé de l’épisode précédent.

Peu et beaucoup à dire. J-1, enfin !
Nouveau départ ou simple reprise ?
Difficile à trancher. Sûrement un peu des deux. En tout cas, l’envie est intacte. Les genoux aussi prêts qu’ils pourront l’être. Je les sens encore un peu, mais on ne saurait appeler cela de la douleur. Et puis, en y allant doucement, comme prévu, ça devrait passer. Il le faudra ! Les copains arrivent demain, et nous rêvons tous d’une belle équipée qui se terminera dans la mer, sans pour autant tomber à l’eau.
Comme je l’ai répété, une fois qu’ils seront là, plus de raison d’échouer.
Quant à moi, j’enrage peut-être vaguement de ne pas avoir complètement rempli mon pari personnel. Mais quoi dire ? Ces pages en témoignent en toute sincérité, il n’y a qu’à les relire. A la Pierre Saint-Martin, je pensais reprendre normalement le chemin. Et je sais parfaitement que si j’avais poursuivi, j’aurais tout bonnement dû abandonner. Je n’ai pas abandonné. Je suis toujours sur cette foutue piste. Sur la Route.
Et puis, l’aventure aura pris d’autres tournants, et ma foi, c’est plutôt amusant. Plaisant. J’aurai même eu le plaisir de deviser dans la chaleur soufrée et étouffante du Vaporarium de Luchon avec l’excellent Professeur Kouchkine. Hasards de la vie aussi surprenants que loufoques.
Bref, j’ai appris. En 1996, lors de notre virée dite de la « Montagne de la Coquille », Matt et moi avions dû cesser l’aventure au 3° jour, la rage dans l’âme, épuisés par un finale d’une quarantaine de kilomètres de goudron. Cuits, que nous étions ! Pouce en l’air, autostop. Une jolie blonde nous avait emmenés jusqu’à la gare la plus proche, et de là, retour à la base.
Cette année, je n’ai pas arrêté, j’ai suspendu. Nuance !
C’est curieux, je continue de m’auto-justifier, mais personne ne m’en demande autant. D’ailleurs, je ne crois pas que j’accepterais une quelconque réflexion sur le sujet. Alors à quoi bon ? Pour moi-même, peut-être. Peut-être qu’après 10 jours à ne rien faire, à me reconstituer et me soigner, à examiner et juger froidement de ma décision, et l’avoir confirmée, acceptée avec la clarté de l’évidence, je conserve une petite trace de morsure de frustration. C’est bon signe. C’est sain. C’est très motivant. A l’attaque, maintenant.

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