21 janvier 2009
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Le Vercors...
Une autre belle bouffée de nostalgie... Il y a quelques semaines, je me suis enfin décidé à faire transférer deux vieilles boîtes de diapos qui traînaient sur mon bureau... Depuis dix ans déjà, je les regardais occasionnellement à la lumière de l'ampoule du plafond. Et toujours, je souriais niaisement.
Voici une série d'images qui n'ont aucune prétention. quelques-une d'entre elles ne feront pas rougir le photographe. D'autres ont le bougé typique de la mauvaise position due à l'accroupissement dans une tente, tassé dans un coin pour laisser la place au réchaud, le temps -infini- de faire fondre la neige. D'autres sont floues, car la main tremble de froid sous la tempête, ou de joie dans l'éclaircie.
Le Vercors, en février 1998. L'idée : le traverser sud nord, en raquettes. Le résultat : après avoir changé de chemin (parce que celui que nous suivions s'arrêtait en pleine forêt, un tractopelle abandonné pour toute explication), changé de plans (parce que la pluie remplaçait la neige), changé de direction (parce que... Parce que c'est le Vercors, et qu'on se perd toujours dans le Vercors)... Restaient des moments intenses. Le grand frisson, de froid et d'inquiétude, dans une tempête brutale. Le froid puissant, à geler le cuir des chaussures (dégelées au réchaud). La dureté de la neige gelée pour tout matelas. L'ennui profond tandis que nous passions notre première journée de bloquage sous la tempête, sans avoir emporté de quoi lire. La joie incontrôlable lorsque le ciel se dégageait intégralement; La soif désertique lorsque la chaleur se mit de la partie. Et les habitudes qui se prennent : pelletage, plantage de tente, détente, cuisine, fonte de neige, démontage de tente, empaquetage, et... La route...
Voici donc quelques images pleines de nostalgie, qui me semblent expliquer beaucoup. Elles répondent, toutes emmêlées qu'elles sont, à la question qu'on m'a posé récemment : pourquoi partir?
Le lien :
link
Et comme toujours, n'oubliez pas de mettre le son.
Une autre belle bouffée de nostalgie... Il y a quelques semaines, je me suis enfin décidé à faire transférer deux vieilles boîtes de diapos qui traînaient sur mon bureau... Depuis dix ans déjà, je les regardais occasionnellement à la lumière de l'ampoule du plafond. Et toujours, je souriais niaisement.
Voici une série d'images qui n'ont aucune prétention. quelques-une d'entre elles ne feront pas rougir le photographe. D'autres ont le bougé typique de la mauvaise position due à l'accroupissement dans une tente, tassé dans un coin pour laisser la place au réchaud, le temps -infini- de faire fondre la neige. D'autres sont floues, car la main tremble de froid sous la tempête, ou de joie dans l'éclaircie.
Le Vercors, en février 1998. L'idée : le traverser sud nord, en raquettes. Le résultat : après avoir changé de chemin (parce que celui que nous suivions s'arrêtait en pleine forêt, un tractopelle abandonné pour toute explication), changé de plans (parce que la pluie remplaçait la neige), changé de direction (parce que... Parce que c'est le Vercors, et qu'on se perd toujours dans le Vercors)... Restaient des moments intenses. Le grand frisson, de froid et d'inquiétude, dans une tempête brutale. Le froid puissant, à geler le cuir des chaussures (dégelées au réchaud). La dureté de la neige gelée pour tout matelas. L'ennui profond tandis que nous passions notre première journée de bloquage sous la tempête, sans avoir emporté de quoi lire. La joie incontrôlable lorsque le ciel se dégageait intégralement; La soif désertique lorsque la chaleur se mit de la partie. Et les habitudes qui se prennent : pelletage, plantage de tente, détente, cuisine, fonte de neige, démontage de tente, empaquetage, et... La route...
Voici donc quelques images pleines de nostalgie, qui me semblent expliquer beaucoup. Elles répondent, toutes emmêlées qu'elles sont, à la question qu'on m'a posé récemment : pourquoi partir?
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Et comme toujours, n'oubliez pas de mettre le son.